Physiologie de la croissance fœtale - 01/06/22
Résumé |
La physiologie de la croissance fœtale est un phénomène multifactoriel et complexe, impliquant des facteurs à la fois fœtaux, placentaires et maternels. En effet, si le fœtus constitue notre objet d'intérêt, il est impossible de décrire sa croissance, sans comprendre l'importance des relations mises en place avec l'organisme maternel, et ce principalement via le placenta ; ainsi on peut décrire des mécanismes à la fois génétiques, environnementaux et hormonaux qui agissent sur cette croissance et la modulent. Le placenta, à travers son rôle de surface d'échange, mais aussi de barrière, permet l'apport nutritionnel nécessaire à la croissance fœtale, notamment en oxygène, glucose, et acides aminés, et ce, au travers d'un métabolisme finement régulé. Mais ces échanges sont en permanence médiés par des facteurs extrinsèques et intrinsèques. On peut notamment citer une régulation hormonale fine et évolutive au cours de la grossesse, impliquant l'insuline, les insulin-like growth factors (IGF), les hormones thyroïdiennes, les glucocorticoïdes ou la leptine. La régulation se fait également au niveau génétique via des mécanismes complexes impliquant des phénomènes d'empreinte génétique. Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer la part de l'environnement dans cette croissance, comme en témoigne le nombre croissant d'études s'intéressant à l'impact des perturbateurs endocriniens sur la croissance fœtale. Enfin, il est important de réaliser que la compréhension de la croissance fœtale ne nous permet pas seulement de cibler la vie fœtale et néonatale, mais également de réaliser l'impact majeur qu'elle peut avoir pour l'adulte en devenir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Croissance fœtale, Métabolisme fœtal, Métabolisme placentaire, Empreinte parentale
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